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Sur scène : pour ou contre le « surhomme-architecte » ?

A voir, à lire, à écouter | 21/10/2016

THE FOUNTAINHEAD / LA SOURCE VIVE
Mise en scène d’IVO VAN HOVE

Aux Ateliers Berthier Paris 17ème
Du 10 au 17 novembre

« Être ce que l’on est, créer ce que l’on doit créer, sans aucune concession...quelle est l’essence de la création ?  »
Le néerlandais Ivo van Hove a adapté et mis en scène des scénarios de films signés Cassavetes, Bergman, Duras ou récemment Visconti avec Les Damnés, présenté à Avignon et à la Comédie Française.

Cette fois, il adapte le roman fleuve de Ayn Rand, The Fountainhead/La source vive (1947), et dans le même temps se fait le contradicteur de la thèse défendue par l’écrivain américaine.

Pour elle et son héros architecte Howard Roark, plus ou moins inspiré par Frank Lloyd Wright, « ...toute entrave imposée à la liberté créatrice d’un talent individuel est à proscrire. Il ne doit pas sacrifier sa force et sa supériorité sur l’autel d’un prétendu intérêt collectif. 
S’il tient bon, et protège sa singularité en assumant jusqu’au bout son égoïsme »
, l’artiste créateur peut accomplir son œuvre et du même coup se montrer utile à la société.


Dans sa mise en scène et avec une grande place aux projections vidéo, Ivo van Hove, a voulu rendre leurs chances aux opposants du « surhomme-architecte ». Plutôt que les traiter d’emblée en perdants, il a choisi de réévaluer leurs arguments.

Et tout au long de la démonstration qu’a construite la romancière, l’homme de théâtre pose ses propres questions, comme autant de charges explosives pour ébranler son édifice de certitudes : L’art doit-il accepter de s’impliquer dans la vie de tous les jours ? L’artiste doit-il être isolé ? 

D’après www.theatre-odeon.eu/fr/2016-2017/spectacles/fountainhead


The Fountainhead (Le Rebelle) au cinéma, réalisé en 1949 par King Vidor.

En vignette : la pièce The Fountainhead
© Jan Versweyveld


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