Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Rétrospective Carl Andre

A voir, à lire, à écouter | 26/10/2016

CARL ANDRE
SCULPTURE AS PLACE, 1958 - 2010

Musée d’Art moderne, Paris 16ème
Jusqu’au 12 février 2017

« A partir du moment où Carl Andre a découvert qu’un morceau de bois pouvait être en soi sculpture, il a changé la sculpture pour toujours.
(…) Il en avait fini avec le récit avançant au travers de la matière. La sculpture était déplacée vers son aspect matériel. Espace et matière étaient désormais ses plus petits dénominateurs communs, les seuls nécessaires ».

Philippe Vergne, extrait du catalogue de l’exposition.

Bel hommage du MAM à l’artiste américain minimaliste, associé aussi à l’art conceptuel et au Land art.
A partir du milieu des années 1960, plutôt que tailler dans le bois, Carl Andre emploie des éléments standards ou des matériaux industriels bruts qu’il dispose - parfois à perte de vue - dans les espaces que lui prêtent les musées et les galeries,
L’œuvre devient « un lieu d’expérience de l’espace, de la forme et de la matière ».

Il choisit des matériaux disponibles dans la région, in situ. « J’ai annoncé à chacune des galeries : Je me rendrai sur place et ferai une exposition pour vous, mais je n’enverrai pas d’œuvres.”


Crédits photos de haut en bas :

Carl Andre, Sculpture as Place, 1958-2010, Hamburger Bahnhof – Museum für Gegenwart – Berlin © Carl Andre / VG Bild-Kunst, Bonn 2016, Foto : Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie / Thomas Bruns

Uncarved Blocks, 1975. Vue de l’exposition Carl Andre, Sculpture as place, 1958- 2010, au Hamburger Bahnhof – Museum für Gegenwart, Berlin
© ADAGP, Paris, 2016

Tin Ribbon, New York, 1969 (proposition) ; Marseille, 1997 (réalisation), 1969-1997. Photo : Sébastien Gokalp Courtesy Paula Cooper Gallery, New York
© ADAGP, Paris 2016

Uncarved Blocks, 1975 (détail)
et
Breda, La Haye, 1986, Vue de l’exposition, Carl Andre, Sculpture as Place, 1958-2010, au Hamburger Bahnhof – Museum für Gegenwart, Berlin
Photo : Sébastien Gokalp, courtesy de l’artiste et Konrad Fischer Galerie, Düsseldorf
© ADAGP, Paris 2016


Lire aussi les autres actualités pour A voir, à lire, à écouter

 

Un jour, un décor #45

A voir, à lire, à écouter | 30/04/2020

ORDET de Carl Theodor Dreyer (1954) C’est la dernière scène de Ordet et l’incroyable est sur le point d’arriver. En 1930, dans le nord du Danemark, (...) Lire la suite

Un jour, un décor #44

A voir, à lire, à écouter | 29/04/2020

LE NARCISSE NOIR / BLACK NARCISSUS de Michael Powell et Emeric Pressburger (1947) L’art du matte-painting (et de la couleur) à son sommet dans ce (...) Lire la suite

Un jour, un décor #43

A voir, à lire, à écouter | 28/04/2020

THÉRÈSE d’Alain Cavalier (1986) Une autre forme d’emprisonnement, volontaire cette fois, celui de la jeune Thérèse qui brûle d’entrer au couvent. Le (...) Lire la suite

Un jour, un décor #42

A voir, à lire, à écouter | 27/04/2020

LE POINT DE NON-RETOUR / POINT BLANK de John Boorman (1967) C’est une vraie prison abandonnée qui sert de décor à la première séquence de Point (...) Lire la suite

Un jour, un décor #41

A voir, à lire, à écouter | 26/04/2020

UN PROPHÈTE de Jacques Audiard (2009) Le "pitch" : une fois arrivé en Centrale, le jeune Malik tombe sous la coupe d’un groupe de prisonniers (...) Lire la suite

1 | ... | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | ... | 212

ADC

Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Siège : ADC ℅ CST 22/24, avenue de Saint-Ouen 75018 PARIS

Mentions légales

© ADCINE tous droits réservés

Design: Porte-voix.com  Benoit Godde / Réalisation : Akilia.net