Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Le monde de Mona Hatoum

A voir, à lire, à écouter | 17/09/2015

MONA HATOUM

Centre Pompidou 75004 Paris
Jusqu’au 28 septembre

Derniers jours pour ne pas louper la superbe exposition de Mona Hatoum.

« Dans notre monde mû des tensions géopolitiques, des esthétiques diversifiées, Mona Hatoum, artiste britannique d’origine palestinienne, nous offre un œuvre qui atteint une universalité inégalée. (...)
Elle introduit deux niveaux de perception contradictoires pour le spectateur : l’attraction et la séduction d’une part, l’agressivité et la répulsion d’autre part.
 » (dossier de presse)

L’exposition couvre la période de 1977 à 2015 : installations, sculptures, dessins, vidéos (liées ou non à des performances), photographies et objets.
D’abord connue pour ses performances et ses vidéos, Mona Hatoum s’est ensuite tournée vers la sculpture et l’installation, avec diverses sources d’inspiration : cinétique, phénoménologique, également surréaliste quand elle entreprend la fabrication objets.


Light sentence (1992) Le titre se traduit par "légère peine (de prison) légère". L’installation est faite d’un empilement de boxes grillagées carrés avec des portes, le tout formant un enclos. Au centre, une ampoule monte et descend dans un mouvement continu, créant un jue d’ombres sur les murs.

« Dans les grandes installations, j’ai eu recours à des grilles, à la géométrie du cube, ainsi qu’à la sérialité et à la répétition, comme autant de dispositifs formels minimalistes.
Mais quand le cube se transforme en une cage et que la grille devient une barrière, ils cessent d’être abstraits : ils font référence au confinement, au contrôle, et, finalement, à l’architecture de la prison.

Comme d’autres installations Light Sentence est performative et utilise la lumière, les ombres et le mouvement afin de déstabiliser l’espace » (MH)


Map (clear) (2015) est une carte du monde constituée de minuscules billes de verre simplement posées au sol.
L’œuvre intègre un matériau instable – les billes de verre – afin de transformer le sol sous nos pieds en une surface trompeuse.

Ce travail n’est donc minimaliste qu’à un niveau formel et esthétique. Il n’est pas autoréférentiel, mais il est ouvert à l’interprétation et fait souvent référence à l’instabilité et aux conflits présents dans le monde que nous habitons.«  » (MH)

Propos recueillis par Christine van Assche, commissaire de l’exposition.


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