Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Le film du mois

A voir, à lire, à écouter | 06/06/2015

EX MACHINA
de ALEX GARLAND (GB, 2015)

En salles depuis le 3 juin

Tous les mois, un film à voir pour son décor, mais pas que.
Dans son repaire isolé en pleine montagne, un nabab de l’informatique invite un de ses employés à tester sa nouvelle création d’intelligence artificielle, un superbe robot féminin. Le jeune homme tombe sous son charme.

Les robots rêvent-ils de devenir humains ? Y aurait-il une conscience artificielle ? Le démiurge et sa créature, les robots qui rattrapent l’homme, voilà qui rappelle bien des films, depuis Métropolis, Frankestein, Blade Runner, Ghost in the Shell, A.I...

Fable d’anticipation, thriller psychologique (qui manipule qui ?), Ex Machina repose sur le contraste entre la nature sauvage (la nature humaine) et cette mystérieuse demeure high tech, totalement contrôlée, où sont fabriqués des androïdes au féminin.

Sur le plan visuel, le film est parfaitement maîtrisé et renouvelle un type d’univers (brillances métalliques, reflets, minimalisme zen) déjà vu au cinéma, par exemple dans Gattaca d’Andrew Nicol ou THX 1138 de George Lucas.
Côté FX, le design et l’animation des robots sont étonnants. Le film a bien quelques lenteurs mais réserve quelques belles surprises pour la fin.

Le scénariste Alex Garland a tourné son -premier- film en Norvège, dans un "landscape hotel" constitué d’une série de bungalows en bois accrochés sur les pentes. Par de grandes baies vitrées, le paysage grandiose se déverse à l’intérieur.
De dimensions assez réduites, certains volumes existants ont sans doute été agrandis sur place, et une grande partie du décor a été tournée aux studios de Pinewood (UK).
Production designer : Mark Digby.


A droite, méconnaissable dans le rôle d’un Pr Frankestein contemporain, Oscar Isaac, vu récemment dans A most violent year et Inside Llewyn Davis


Le Juvet Landscape Hotel, dessiné par les architectes norvégiens JSA en 2009.


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