Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Deux scènes parisiennes pour l’Oiseau-Mouche

A voir, à lire, à écouter | 14/03/2013

SORTIR DU CORPS
Textes de VALÈRE NOVARINA Mise en scène de CEDRIC ORAIN
Maison des Métallos
Paris 7011, du 20 au 31 mars 2013.

DE QUOI TENIR JUSQU’A L’OMBRE
Pièce de CHRISTIAN RIZZO
Grande Halle de la Villette
Paris 75019, du 19 au 31 mars 2013.

Vingt-trois comédiens professionnels en situation de handicap mental constituent LA COMPAGNIE DE L’OISEAU-MOUCHE, une troupe permanente créée en 1978 et installée à Roubaix. En vingt-cinq ans, la compagnie a surpassé les objectifs initiaux fixés lors de sa création. Ce qui semblait un pari difficile pour les pionniers des années 70 est devenu le quotidien de l’actuelle génération de comédiens. D’abord centrée sur l’esthétique du théâtre de gestes, la compagnie est progressivement passée aux textes d’auteurs classiques ou contemporains, donnant quelques mille quatre cents représentations ont en France, à travers l’Europe et au Canada.

Au début 2012, le jeune auteur et metteur en scène Cédric Orain créait pour l’Oiseau-Mouche la pièce Sortir du corps, à partir de trois textes de l’écrivain Valère Novarina. Suite à ce succès, la pièce est à nouveau présentée à la Maison des Métallos. «  Insaisissable et agissant, le langage devient matière. Après un long travail d’apprivoisement de la langue novarinienne – dense, foisonnante –, les corps des acteurs ont parlé d’eux-mêmes. Des fulgurances, une approche littéralement physique : Sortir du corps pose de manière urgente la question de l’acteur ».
http://www.maisondesmetallos.org/2012/12/21/sortir-du-corps

Le chorégraphe et plasticien (et ancien danseur) Christian Rizzo a conçu De quoi tenir jusqu’à l’ombre pour cinq comédiens de l’Oiseau-Mouche.
 « (…) évoluant sur un plateau, ils vont, petit à petit, faire douter par leur implication que ce théâtre en est bien un. C’est ainsi que Rizzo dessine le lent decrescendo lumineux qu’il met en mouvement. Le clair-obscur travaillé à même le plateau devient une action en soi, celle d’un insaisissable personnage de dimension fantomatique. Plus la lumière s’estompe et plus l’attention s’éveille, tout en changeant de nature. De quoi tenir jusqu’à l’ombre touche à ce moment entre chien et loup, où l’ombre déleste chacun de son ombre propre, au profit du noir où le théâtre disparaît ».
http://www.villette.com/fr/agenda/Dequoitenir-theatrealavillette.htm
Photo ©Frédéric Iovino


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