TENUE CORRECTE EXIGÉE,
QUAND LE VÊTEMENT FAIT SCANDALE

Musée des Arts décoratifs, Paris 1er
Jusqu’au 23 avril 2017

Comment faut-il s’habiller ? Parce qu’ils étaient trop courts ou trop longs, trop ajustés ou trop amples, trop impudiques ou trop couvrants, trop féminins pour l’homme ou trop masculins pour la femme, tous les vêtements montrés dans l’exposition Tenue correcte exigée ont transgressé l’ordre établi.

Son titre fait référence à un article paru dans Le Monde en septembre 2016, sur les polémiques autour du « burkini » sur les plages.
Elles révélaient des problématiques qui sont présentes ici tout au long des vitrines : celles du corps dévoilé ou couvert, des infractions faites aux codes sociaux et aux valeurs morales, de la liberté ou non laissée aux femmes (surtout) de s’habiller comme elles le souhaitent.

A gauche, portrait du Prince de Brunswick par Jacob Van Door, 1609
© Jacques Demarthon / AFP

L’exposition développe trois thématiques : Le vêtement et la règle, Fille ou garçon ? La provocation des excès. Volontairement, elle n’évoque ni les vêtements religieux ou militaire, ni les costumes de scène.
En fin de parcours, une salle consacrée aux scandales qui, de 1980 à 2015, ont défrayé la chronique, sur les podiums des défilés ou à l’Assemblée nationale.

© Luc Boegly. 2016

John Galliano, Thierry Mugler © Luc Boegly. 2016

http://culturebox.francetvinfo.fr/tendances/mode/le-vetement-tape-son-scandale-aux-arts-decoratifs-249393

http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/actualites/expositions-en-cours/mode-et-textile/tenue-correcte-exigee-quand-le-vetement-fait-scandale

En vignette :
Le tee-shirt de Marlon Brando dans Un tramway nommé désir (1950), par Lucinda Ballard, également auteur des costumes de la pièce d’origine.
Le grand blond avec une chaussure noire (1972), Mireille Darc dans une robe de Guy Laroche, collection du musée des Arts décoratifs. © Bridgeman images