"Une esthétique structurée, géométrique, élégante, qui allie modernité et préciosité". Cette exposition exhaustive du mouvement Art déco réunit près de 1000 pièces, dont un certain nombre proviennent des collections du MAD. Mobilier, mode, joaillerie, arts graphiques, architecture, transports... adoptent le style Art déco, sa tendance décorative ou son abstraction géométrique.
1925-2025. CENT ANS D'ART DÉCO
Musée des Arts décoratifs, Paris 1er, jusqu'au 26 avril 2026
Devant les "arbres cubistes" des frères Martel (1925), mannequins habillées par Sonia Delaunay. Reconstitution du bureau bibliothèque du pavilllon Une ambassade française de la SAD (Société des artistes décorateurs) à l'exposition internationale de 1925, par Pierre Chareau et Eugène Printz.
Entre deux affiches de Paul Colin, la Lampe SN34, dite "lampe religieuse" (1923) de Pierre Chareau, et dans L'Inhumaine (1924) de Marcel L'herbier, film manifeste à la gloire de l'avant-garde dans les arts décoratifs français.
L'exposition détaille l'histoire du mouvement, depuis sa naissance dans le sillage de l'Art nouveau jusqu'à son revival dans les années 1970. Elle met en lumière des créateurs phares tels Jacques‑Émile Ruhlmann, Eileen Gray ou Jean‑Michel Frank, ainsi que des grands mécènes, commanditaires et collectionneurs, comme Jacques Doucet et le couple de Noailles.
Elle s'achève dans la Nef du musée sur le mythe des voyages en train de luxe, avec une cabine de l'Orient-Express datant de 1926. En 2025, ce train renait au MAD avec la présentation de maquettes d’intérieur, grandeur nature, du futur Orient Express. A vous de voir si vous préférez la version 1925 ou 2025.
La fascination du voyage. A bord du train Etoile du Nord (1927), du paquebot Normandie (1932) et de l'avion Dewoitine D338, concu en 1936 pour une vingtaine de passagers.
Image de couverture : détail du bahut ci-dessus, Elysée par Jacques-Emile Ruhlman (vers 1920), en chêne, loupe, ivoire et métal argenté.
Les fans du créateur peuvent admirer - et s'offrir ?? - un ensemble de mobilier à la galerie Guelfucci, 229 bd Saint-Germain (Paris 7), jusqu'au 22 novembre 2025.