le film français :
Alors que l’Ecole Louis Lumière et EuropaCorp emménagent sur le site de la Cité du Cinéma, les neuf plateaux des Studios de Paris se préparent à accueillir leurs premiers tournages.
L’ex-centrale thermique de Saint-Denis a terminé sa mue pour devenir la Cité du cinéma et elle est prête à accueillir ses premiers tournages.
Ce site de 62 000 m2, réaménagé pour un budget de 140 M€, prend en effet sa vitesse de croisière et les visites vont bon train. Située à dix minutes de Paris, à quelques centaines de mètres de la station de métro Carrefour Pleyel, la Cité du cinéma accueille, au côté de la nef de 6 000 m2, neuf studios de tournage baptisés Studios de Paris.
L’ensemble comprendra 9 500 m2 de plateaux de tournage, soit neuf plateaux de 600 à 2 000 m2 (1x600 m2, 3x800 m2, 1x1 000 m2, 2x1 100 m2, 1x1 300 m2 et 1x2 000 m2). On trouve aussi cinq piscines de 150 à 420 m2 et 12 000 m2 de locaux d’activité (menuiserie, ateliers de peinture, loges, bureaux de production…).
Chaque plateau est équipé d’un grill technique sur toute la surface du plafond et d’un sol en bois ou en béton. L’isolation phonique a été particulièrement soignée ainsi que le chauffage et la climatisation, répondant aux dernières normes.
Le film Malavita, tourné par Luc Besson, et les Schtroumpfs 2 de Raja Gosnell, dont certains plans sont tournés à Paris, seront les deux premiers films accueillis par ces nouveaux espaces. Deux autres productions sont annoncées pour l’automne.
Les Studios de Paris, d’un budget de 30,2 M€, ont été financé par EuropaCorp et sa holding Frontline (49,9%, soit 40% pour EuropaCorp et 9,99% pour Front Line), Quinta (25%) et Euromédia France (25,01%), la société de Chantal et Jean-Pierre Barry.
La Société d’exploitation des Studios de Paris est gérée par Euromédia France. Quant à l’ensemble tertiaire, dit Nef Lumière, d’un coût de 130 M€, il a été financé par le consortium qui réunit la Caisse des dépôts (75%) et Vinci Immobilier (25%). On trouve dans cet ensemble des bureaux, la nef (qui sera géré de manière événementielle), l’ENS Louis-Lumière, les ateliers de stockage, un auditorium (qui a déjà un locataire principal et un sous-locataire) et un restaurant (géré par une structure spécialisée dans les restaurants d’entreprise).
Francois-Pier PELINARD-LAMBERT