Les Rencontres de la CST - lundi 24 novembre 2014 • L’application de la convention collective : remontées d’expériences Depuis quelques mois, la CST est heureuse de compter parmi ses nouveaux membres quatre associations La CST a décidé de consacrer ses prochaines Rencontres à ces associations en leur proposant une « Carte Blanche » Cette journée s’articulera autour de 3 débats : • L’application de la convention collective : remontées d’expériences • Les associations professionnelles dans le paysage cinématographique et audiovisuel • L’avenir des studios de Bry-sur-Marne LE PROGRAMME DÉTAILLÉ DES RENCONTRES AVEC LES INTERVENANTS EST CONSULTABLE SUR LE SITE DE LA CST
Espace Pierre Cardin - 1,avenue Gabriel - Paris 8e
CARTE BLANCHE AUX ASSOCIATIONS MEMBRES DE LA CST
• Les associations professionnelles dans le paysage cinématographique et audiovisuel
• L’avenir des studios de Bry-sur-Marne
professionnelles : l’ADC (Association des chefs Décorateurs de Cinéma), l’AFAR (Association Française des Assistants
Réalisateurs de fiction), l’AFR (Association Française des Régisseurs) et l’AFSI (Association Française du Son à l’Image).
Elles rejoignent l’ADP (Association des Directeurs de Production) et l’ADPP (Association des Directeurs de Postproduction) qui étaient déjà adhérentes de la CST depuis deux ans.
Ces adhésions confirment la volonté de la CST et des associations professionnelles représentatives du cinéma et de l’audiovisuel de travailler ensemble pour défendre, de la production à la diffusion, la qualité des images et des sons, ainsi que la créativité et l’innovation technologique et artistique.
Ce respect des bonnes pratiques s’accompagne nécessairement de la reconnaissance et de la valorisation des métiers exercés par tous ces techniciens ainsi que la défense des outils de productions qui leur permettent d’exercer leur métier.
Avec des exemples concrets nous allons analyser les effets de l’application de la nouvelle convention collective
sur la fabrication des films. Le débat s’organisera en trois temps : préparation, tournage et postproduction. Tour à tour
des intervenants de l’ADC, de l’ADP, de l’ADPP, de l’AFAR, de l’AFR et de l’AFSI ayant pratiqué un ou plusieurs films
sous la nouvelle convention viendront témoigner de leurs expériences. Des intervenants d’autres associations
représentant divers métiers du cinéma seront aussi invités à débattre.
Les créations d’associations professionnelles de techniciennes et de techniciens de la production cinématographique
et audiovisuelle se sont multipliées depuis ces dernières années, rejoignant le petit groupe des associations
« historiques ».
Nous tenterons d’analyser ce phénomène et de comprendre les besoins qui ont conduit à ces créations.
Nous nous interrogerons sur les moyens d’action de ces associations tant au niveau technique qu’au
niveau politique ou social et sur leur image et leur poids vis-à-vis des instances dirigeantes, des syndicats et
des autorités de tutelle.
Des membres actifs d’associations viendront nous les présenter et nous faire part de leurs expériences.
Après avoir fait un point historique, économique mais aussi politique de cette affaire nous verrons
quelles pourraient être les multiples conséquences de la fermeture de cet outil de production que sont les studios
de Bry-sur-Marne.
À l’heure où les possibilités de relocalisations des tournages par le crédit d’impôt cinéma et les possibilités
d’attractivités pour les tournages étranger, avec leurs incidences positives sur les recettes de l’État, sont mises en
avant par le CNC, il serait paradoxal que la production française soit contrainte à la délocalisation faute de trouver
les moyens nécessaires sur son territoire.
Aussi nous évoquerons les propositions possibles pour pérenniser l’implantation de studios en France et
les moyens que cela implique.