Où mieux qu'à la Bourse du commerce, batiment reconverti par le chantre du minimalisme en architecture Tadao Ando, pouvait se tenir l'exposition MINIMAL ? Issues de la Collection Pinault, une centaine d’œuvres illustrent la diversité du mouvement dit Art minimal ou Minimalisme depuis les années 1960, quand toute une génération d’artistes initia une approche radicale de l’art.
MInimal, Bourse du commerce, Paris 1er Jusqu'au 16 janvier 2026
Le «minimal», présentation de matériaux et de formes universelles, sans passer par l’imitation, le symbole ou la narration. Les artistes s’emparent alors de matériaux naturels ou artificiels—souvent les plus simples et les plus disponibles—pour créer des situations où le corps du visiteur est directement sollicité, attirant également l’attention sur le lieu même de l’exposition. L’œuvre ne se situe plus tant au niveau de son contenu que dans l’expérience réelle qu’elle propose au spectateur. https://www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce/minimal
Brice Marden, Number, 1972. Cire d'abeille te huile sur toile. A l'arrière-plan, Merrill Wagner, Outerbridge Crossing, 1986, acrylique et aquarelle sur ardoise.
A gauche : François Morellet, Six trames de grillage, 1973. A droite : Lee Ufan, From Line, 1968
A guache : dans la Rotonde, œuvres de Mag Webster en argile ocre jaune, terre rouge et sel.
A droite : Susumo Koshimizun, Paper, 19969/2025. Papier de chanvre, pierre.
A l'auditorium, une curiosité. Le film de Ballet Concret 1, captation d'un spectacle signé de la brésilienne Lygia Pape en 1958. Les danseurs sont invisibles, cachés derrière des formes géométriques qu'ils déplacent au son d'une composition de Pierre Henry. Fusion du décor et de la chorégraphie.
Image de couverture : Melvin Edwards, Curtain (for William and Peter), 1969, fil barbelé et chaîne métallique.