*
*
* Répondre en citant
*
*
*
*
COMPTE-RENDU DE LA REUNION INTER-ASSOCIATIONS DU 19 FEVRIER 2008
Message Administrateur le Dim 24 Fév - 13:12
Compte-rendu de la réunion de « l’inter associations » du 19 février 2008
Rédigé par Jean-Pierre BLOC (LMA)
Etaient représentées les associations :
AFC
AFCF
AFR
ARC
ARDA
LMA
LSA
L’ADC et l’AFAR n’avaient pas de représentants. Nous souhaitons prompt rétablissement à Leslie et Nicolas, cloués par la grippe.
Avant d’aborder l’ordre du jour, un petit point rapide a été fait sur la journée portes ouvertes organisée par l’Anpe Spectacles pour inaugurer un nouveau réseau d’agences en Ile-de-France. La plupart de nos associations avaient été contactées (soit à Epinay, soit au salon du cinéma) pour s’y rendre. Marie-Florence (LSA) et Danièle (LMA) étaient présentes et ont assisté à une table ronde sur le statut de réalisateur, intitulé « de l’artiste à l’exécutant ». Marie-Florence a insisté auprès des responsables de l’Anpe sur le fait que le regroupement informel de nos associations ne constituait pas une entité.
1. Travailler en commun
Comment faire pour prendre des décisions ensemble. Nous sommes partis de l’exemple des trois dernières lettres :
celle sur les quotas (soutien au communiqué « de l’exception culturelle à l’exécution culturelle ») que toutes nos associations ont signé.
celle sur la suppression de la publicité pour l’audiovisuel public, signé seulement par la moitié d’entre nous.
celle sur les Dvd des César qui a aussi recueilli une moitié de signataires.
Propos recueillis :
La lettre sur la suppression de la pub, c’était un courrier à Fillon. Un sujet politique. C’est ce qui a généré des différences. C’est une bonne chose qu’il y ait des différences. Il ne faut pas perdre les identités qui nous sont propres.
Est-ce qu’on aurait alors deux modes de représentation : par asso quand on s’individualise, en inter asso quand on est tous ensemble ?
Il faut être vigilant sur ce mot d’inter associations quand on fait des courriers, des démarches auprès d’organismes ou d’institutions. Même la formulation « les associations de techniciens » doit être accompagnée du mot « signataires » sinon on risque d’être associé à un texte qu’on n’a pas signé.
Comment on fait concrètement ? Pour le texte sur la suppression de la pub, ça a pris beaucoup de temps parce qu’il a fallu faire le tour de toutes les asso pour savoir qui était signataire. Il a fallu attendre la réponse de chacune et ça a pris plus d’un mois.
Il faut recentrer tout ça. Chaque asso défend son métier, sa spécificité et par là même le cinéma. On peut pas aller très haut là-dessus. Les réponses à l’unanimité, ce serait pour défendre le cinéma.Il faut faire très attention à notre avenir, ne pas s’embarquer dans autre chose. On attise des appétits politiques et syndicaux. La lettre sur la suppression de la pub, c’est totalement politique.
Il est évident qu’on ne navigue pas toujours dans les mêmes eaux. Certains sont plus sociaux, d’autres plus professionnels. Méfions nous grandement de l’extension de notre activité à des choses très politiques.
On l’avait dit dès le départ, on avait pris ça comme position. Chacun est libre. Ce qui est intéressant, c’est d’être un réseau. On n’est pas toujours dans les mêmes eaux, mais on est tous dans le même océan. L’important, c’est d‘avoir communiqué sur cette lettre.
Je ne vois pas où est le problème. L’intérêt est de communiquer entre nous. On avait bien dit qu’on n’avait pas de bases solides pour se fédérer.
Il faut faire attention à ne pas brouiller les pistes à partir du moment où l’on n’est pas fédérés. Il faut qu’on puisse se dire, ce n’est pas grave si l’inter asso ne se prononce pas.
La lettre sur la pub et celle sur les César, on ne peut pas les mettre au même niveau.
Mais ce qui est plus difficile à comprendre, c’est qu’on a eu l’unanimité pour la lettre sur les quotas qui était au moins aussi politique que celle sur la suppression de la pub. Et il faut faire attention à ne pas toujours être à la traîne. Les techniciens sont déjà peu considérés par les producteurs, leur voix ne compte pas. Il y a le risque de devenir vraiment muets et de subir.
En gros, je résume : si l’un d’entre nous reçoit une info, on la transmet à tous, en disant que chacun répondra individuellement.
Il est donc décidé d’opter pour ce mode de fonctionnement plus simple et plus léger : faire circuler les informations au sein des associations, mais laisser chacune se prononcer individuellement. Certains regrettent toutefois que l’impact ne sera pas le même que si nous prenons une position commune (« l’union faisant la force », comme le disait notre texte de présentation au salon du cinéma).
On aborde le problème de la liste des destinataires des mails qui est à géométrie variable et se transforme au gré des ajouts et des « répondre à tous ». Un toilettage de la liste qui avait été établie en décembre va être réalisé. Il est demandé de ne pas faire apparaître les noms des destinataires dans ces mails groupés. Il suffit pour cela de les adresser en Cci (copie cachée). On va également essayer de réactiver le Forum créé au mois de mai (
http://agoracinetv.one-forum.net/) qui a l’avantage de présenter les mails de façon regroupée par sujet, ce qui en facilite la lecture. Ceci à titre d’essai, car certains ne sont pas très à l’aise avec ce mode de fonctionnement qui demande une connexion volontaire, contrairement aux mails qu’on reçoit automatiquement.
2. Debriefings : salon du cinéma/vœux
Propos recueillis :
Le salon du cinéma
On peut se féliciter. Ca nous a permis d’être ensemble.
Les forums où chacun parlait de manière séparée de son métier c’était bien, mais une prochaine fois ça pourrait être l’un d’entre nous qui parlerait de cinéma à la table ronde. Ce serait pas mal d’être ensemble.
De loin, j’ai eu le sentiment que des gens de nos asso qu’on ne voit pas souvent se sont investis pour ce salon.
D’être au milieu des écoles, c’était un parcours logique pour les visiteurs qui pouvaient ainsi avoir une vision de la réalité des métiers.
C’était bien notre présence, mais le salon lui-même !... une sorte de foire commerciale.
Les vœux
On n’a pas la liste des présents. On ne sait pas qui est venu. Surtout pour les invités extérieurs.
J’ai regretté que chacun n’ait pas son étiquette. On est passé à côté de beaucoup de gens.
Les gens de la mairie se sont présentés auprès de beaucoup d’entre nous. On a pu discuter.
3. Les Congés Spectacles
Suite au pré rapport de la Cour des comptes dont la presse s’est fait l’écho (Le Monde et Capital) concernant d’important détournement de fonds de la caisse des Congés Spectacles, un projet d’appel à l’initiative de LMA a été envoyé sur notre liste mail.
Il semble que tout le monde ne l’ait pas reçu. Une nouvelle rédaction est en cours et sera proposée, dans les conditions que l’on vient de définir précédemment : une information qui circule, chaque association étant libre de signer ou non.
4. L’étude des réponses au questionnaire sur les stagiaires
L’objectif était de donner une réponse pour accepter ou non le devis établi par l’EJE (la « junior entreprise » de l’Ensae : Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique).
L’EJE a le double avantage d’apporter un gage de rigueur scientifique et d’impartialité à cette étude. D’autre part le devis est certainement moins cher que si l’on s’adressait à un organisme de statistique car il s’agit d’étudiants.
L’EJE estime que les 300 réponses obtenues constituent une base solide pour cette étude au champ limité. Il leur arrive de faire des études nationales avec moins de réponses.
Il est certain que la réalisation de ce travail renforcerait notre cohésion, notre crédibilité, et notre capacité à agir ensemble.
Maintenant se pose le problème du financement. Si on s’en tenait au mode de répartition pratiqué pour les vœux, il faudrait diviser les 1900 euros (pour arrondir) par 8 (ou 9 si l’ARC participe), ce qui donnerait 237 euros (ou 211 euros) par association .
L’Afar nous fait savoir que cette année, ils ne seront pas à même de dégager un budget pour cette étude. D’autres asso trouveraient plus juste de répartir la somme de manière proportionnelle en fonction du nombre de membres et éventuellement du montant des cotisations de chacune. Une grille de répartition va être établie par l’AFR.
L’AFC fait valoir qu’à ce compte-là, ils risquent de payer l’essentiel de la facture. Son représentant n’est pas mandaté pour prendre une telle décision ce soir et met en garde contre le fait qu’en payant plus que tous les autres réunis, ils deviendraient en quelque sorte des décisionnaires de premier plan.
Une autre proposition est avancée : déterminer trois niveaux de participation, en fonction de la proportionnalité établie, ce qui limiterait les différences.
Enfin, nous allons également rechercher des subventions pour prendre en charge tout ou partie de ce devis.
Il a donc été décidé de procéder d’abord à une répartition pour que chacun ait les chiffres en main. En attendant, six des associations présentes sont d’accord sur le principe d’engager cette étude, l’AFC réservant sa réponse selon la répartition définitive.
Il est important que la décision finale soit prise rapidement pour que cette étude ne devienne pas obsolète.
Il est également proposé que chaque asso définisse à l’avenir un budget prévisionnel pour nos activités communes.
5. Altermédia
LSA attire notre attention sur cet organisme de formation qui propose -entre autres- de former des scriptes dans des conditions inacceptables.
Le titre du stage est : scripte de long-métrage. C’est au stagiaire se trouver lui-même le stage pratique. Quant à la formation théorique, elle se déroule sur trois semaines ! Et il arrive que cette formation n’ait pas lieu. La composition des stagiaires est complètement hétéroclite.
Le déroulement des trois semaines de formation théorique est le suivant :
1ère semaine : un assistant explique les grandes lignes
2ème semaine : les stagiaires sont conviés à assister à la projection de films organisée par Altermédia à l’occasion de son festival « Songe d’une nuit dv »
3ème semaine : 3 jours avec une scripte et 2 jours pour réaliser un court-métrage.
Le tout subventionné 5800 euros par la Région.
Une des stagiaires a fait son stage pratique sur un docu-fiction. Elle a fait un réel travail de scripte et a été payée 216 euros pour 6 semaines.
Nous n’avons pas déterminé la date de la prochaine réunion.