Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Voir en noir&blanc ou en couleurs

A voir, à lire, à écouter | 16/04/2015

HARRY GRUYAERT

GÉRARD RONDEAU, AU BORD DE L’OMBRE

2 expositions à la
Maison Européenne de la Photographie
75004 Paris

Jusqu’au 14 mai

Ce n’est sans doute pas un hasard si la MEP expose en même temps - mais séparément- Harry Gruyaert et Gérard Rondeau. Le premier "photographie la couleur", le second voit le monde en noir et blanc.

Les deux photographes s’opposent aussi par leur style. Harry Gruyaert dit lui-même « se sentir plus proche d’une démarche photographique américaine que de la photographie humaniste française. »
Né en 1941 à Anvers, Gruyaert a étudié le cinéma et la photographie à Bruxelles.
Dans ses photos sans personnages, ou alors vus de dos, la force des couleurs contraste avec une forme de tristesse ou d’ennui, le fameux "vide" Antonionien dont le photographe est un grand fan.

Gruyaert donne à la couleur une dimension graphique, émotive, et non narrative.
« La couleur est plus physique que le noir et blanc, plus intellectuel et abstrait. Devant une photo en noir et blanc, on a davantage envie de comprendre ce qui se passe entre les personnages. Avec la couleur on doit être immédiatement affecté par les différents tons qui expriment une situation.  » H.G 


New City, a sex shop. Harry Gruyaert 1996

Gérard Rondeau, né en 1953 à Chalons-sur-Marne, échappe aux classements : reportages de guerre, portraits, paysages.
Pendant des années, il a suivi Médecins du Monde, exploré les coulisses des musées, a photographié de nombreux peintres et écrivains pour le journal Le Monde.
« Dans son œuvre se côtoient bord à bord des fragments d’autobiographie, des récits de l’histoire contemporaine, des traces d’histoires plus anciennes et des réflexions sur ce que c’est que voir et se souvenir. »
Philippe Dagen, www.mep-fr.org

Au bord de l’ombre montre la diversité du travail de Rondeau. Ce n’est « ni le catalogue complet de ses travaux, ni une série close sur elle-même, mais un arrangement d’œuvres qui ont été exécutées à des années de distance, dans des circonstances et des lieux variés, et que Rondeau dispose lui-même en un certain ordre. »


Exposition Impressionnisme, les origines 1859-1869 (Paris, Grand Palais, 1994)
© Gérard Rondeau 2005.


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