Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

La Cinémathèque Pathé par Renzo Piano

A voir, à lire, à écouter | 21/10/2014

FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ

Paris 75013
Ouvert depuis septembre 2014

Cet automne, le bâtiment le plus original et le plus moderne inauguré à Paris n’est pas celui de Frank Gehry au Bois de Boulogne... mais un autre, plus petit, plus discret, signé Renzo Piano, caché dans une cour de l’avenue des Gobelins, derrière l’entrée d’un ancien théâtre construit au XIXème siècle.

Piano a entièrement vidé la parcelle de ses bâtiments ; à leur place, il fait onduler un énorme serpent à la carapace en partie vitrée. De l’avenue, on devine les volumes aux formes organiques, derrière l’étroite façade classée et flanquée de deux statues. Elles incarnent le Drame et la Comédie et sont l’œuvre d’Auguste Rodin, alors jeune étudiant aux Beaux-Arts.

La coque géante, recouverte de milliers de lamelles en alu, abrite la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, gardien de la mémoire de la maison Pathé créée en 1896 !
Soit une histoire du cinéma français à travers des archives, photos, affiches, scripts, revues, appareils cinématographiques et bien sur un important catalogue de films.

Sous la verrière au sommet, des espaces de consultation et de documentation sont réservés aux chercheurs.
Au sous-sol, le public a accès à des expositions temporaires et permanentes (actuellement une collection d’affiches et d’anciens appareils) et à une salle de cinéma de 70 places, murs courbes, larges fauteuils... la Salle Charles Pathé.
Elle se destine exclusivement au cinéma muet, avec projections en 35mm et accompagnement musical "live" au piano.


Le Cinéma-Théâtre des Gobelins en 1956

* Construit en 1869, le Théâtre des Gobelins accueille à partir de 1906 des projections de film, succès du cinématographe oblige. Comme tant d’autres salles, il devient un cinéma à part entière (en 1934), puis s’agrandit d’une seconde salle en 1969 (c’est la vogue des multi-salles).
Devenu le Rodin, il est racheté par Gaumont en 1993 (la concentration s’accélère...), est rebaptisé Gaumont Gobelins-Rodin puis ferme définitivement en 2003.


© Michel Denancé. Collection Fondation Jérôme Seydoux-Pathé


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