Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Galeries de peinture en février

A voir, à lire, à écouter | 15/02/2014

GÉRARD GAROUSTE, BERNARD FRIZE, DJAMEL TATAH

Alors que l’installation d’artiste à partir de photos, de films et de textes - formule déclinée à l’envie - connait un engouement sans précédent, voici quelques galeries qui exposent de la Peinture figurative ou abstraite.

GÉRARD GAROUSTE
"CONTES INEFFABLES"

Galerie Daniel Templon, Paris 75003
Jusqu’au 26 février 2014

Gérard Garouste n’a pas lâché ses pinceaux depuis le début des années 1980. Il était alors en rupture avec la tendance "anti-peinture" de la décennie précédente et semblait revenir à un classicisme en produisant des Tableaux, des oeuvres figuratives (pas toujours) et achevées ou s’affirme le savoir-faire du peintre.

Daniel Templon présente 24 toiles et 8 sculptures réalisées par Garouste entre 2011 et 2013. Enigmatiques et allégoriques, comme des rêves ou des associations libres à déchiffrer, on y croise des figures mythiques, des personnages de Tintin et l’artiste lui-même.

« Tout bien réfléchi, parce qu’elle est hors mode, la peinture a l’avenir devant elle. » GG

BERNARD FRIZE
"HELLO, MY NAME IS BERNARD FRIZE"

Galerie Perrotin, Paris 75003
Jusqu’au 1er mars 2014

Pour Bernard Frise, l’abstraction repose sur la répétition du geste de l’artiste et sur l’outil de travail. Il peint selon un programme préétabli et systématique : largeur de la brosse, du pinceau ou du couteau, enroulement de ses passages.

Le hasard a aussi sa place dans ce processus, il intervient dans les composants organiques du travail : la nature du pigment, l’eau, la pesanteur, le temps de séchage,
Ces lignes, ces bandes multicolores, droites ou ondulées qui traversent la toile sont la volonté d’une expérimentation plus que la volonté d’exprimer un sentiment.

« La forêt est plus ou moins dense pour chacun d’entre nous, mais nous cherchons tous un chemin pour la traverser. Et si vous vous demandez pourquoi ceux qui ne sont pas artistes peuvent s’intéresser à la peinture, je suppose que la réponse est qu’ils partagent probablement ces interrogations dans leur vie et peuvent projeter sur les peintures certaines réponses à leur quête. » Bernard Frize.


Miki, Bernard Frize.

DJAMEL TATAH
MONOGRAPHIE

Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence 06570
Jusqu’au 16 mars 2014

Loin de Paris a lieu cette rétrospective regroupant une cinquantaine des œuvres de Djamel Tatah, un ensemble de gravures et 46 tableaux dont des polyptyques de très grand format dont les plus anciens datent de la fin des années 1980.

Associant les techniques de la peinture et de la cire à la photographie, et plus tard, aux techniques numériques, le peintre place des figures humaines devant des fonds colorés et géométriques où la notion d’espace est ramenée au simple plan.

Dans un univers silencieux et habité, ses personnages se regardent, s’affaissent, se dédoublent, immobilisés dans une temporalité à part.

« La répétition s’impose alors comme un moyen d’expérimenter une représentation abstraite de l’homme contemporain. De façon de plus en plus soutenue, l’abstraction s’accapare le réel, non pour soustraire la représentation mais, pour lui donner plus de corps et de présence. » (Texte Fondation Maeght)


Djamel Tatah/ ADAGP, Paris 2013/photo Jean-Louis Losi


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