Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Deux photographes de l’Amérique ordinaire

A voir, à lire, à écouter | 07/10/2014

TOM ARNDT, HOME
Les Douches La Galerie 75010
Jusqu’au 31 octobre

WILLIAM EGGLESTON : FROM BLACK AND WHITE TO COLOUR
Fondation Henri Cartier-Bresson Paris 75014
Jusqu’au 21 décembre

Né en 1944 à Minneapolis (Minnesota), son "home" où il vit encore aujourd’hui, Tom Arndt se situe dans la tradition de la photographie documentaire et humaniste, celle qui touche à l’universel à partir du quotidien. Il développe lui-même ses tirages argentiques d’un superbe noir et blanc.

Le long des rues, il photographie les passants, les gens en groupe, les fêtes locales, avec une prédilection pour les exclus. De la banalité du sujet naissent des images puissantes et poétiques où on devine le respect et l’affection qu’il éprouve pour son sujet.
« La rue est le dénominateur commun qui nous unit. La rue recèle notre histoire, elle est le lieu où se déroulent les révolutions, où s’expriment les idées politiques, où surgit le changement. » (Tom Arndt)

En logo :
Man dancing on the bar Atlantis bar, Coney Island NY 1980
© Tom Arndt


© William Eggleston

Avec William Eggleston, né en 1939 à Memphis dans le Sud des Etats-Unis, c’est une fois de plus l’Amérique profonde et quotidienne, celle des arrières cours, des stations services et des supermarchés.
Le titre de l’exposition annonce la couleur (!), elle s’attache à montrer l’évolution du photographe, de ses débuts en noir et blanc à la maturité atteinte avec la couleur.
Eggleston ne la quittera plus à partir de la fin des années soixante, à contre-courant de ses confrères. Et bouscule alors les conventions de cadrage - son célèbre plafond rouge-sang - et de sujet avec des gros plans d’objets des plus triviaux : enseignes au néon, juke box et pare-chocs de voitures chromés.

Mais comme le souligne Mark Holborn, éditeur et auteur de livres sur la photographie et sur Eggleston : « (...) la banalité de ces sujets est trompeuse, il y a un sentiment de danger menaçant caché derrière ces images ».

A voir aussi pour les bâtiments (classés ?) où sont installées Les Douches La Galerie et la Fondation Henri Cartier-Bresson : des bains-douches publics des années trente et un atelier d’artiste construit en 1912.


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