Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Antonioni : l’exposition, les films

A voir, à lire, à écouter | 09/04/2015

EXPOSITION ANTONIONI
"AUX ORIGINES DU POP"

Exposition et rétrospective de films
Cinémathèque française
75012 Paris

Jusqu’au 19 juillet 2015

Le titre et l’affiche annoncent une expo "pop". Certes, on retrouve Blow up et le swinging London, Zabriskie Point et les Pink Floyd..., mais c’est bien l’ensemble de la carrière de Michelangelo Antonioni (1912-2007) qui est retracée, depuis les débuts en noir et blanc jusqu’au dernier long-métrage, Par-delà les nuages (1995).

Pour évoquer ce film co-réalisé par Wim Wenders, la Cinémathèque a sorti de ses collections des photos de repérage et des dessins préparatoires signés Thierry Flamand (ADC).

Autour de la grande table centrale qui divise l’espace unique, les photos de plateaux, affiches et extraits de films font revivre les thèmes "antonioniens" : le vide, l’effacement, la solitude dans l’espace urbain de l’Italie moderne... puis l’observation de la jeunesse anglaise (branchée) et américaine (hippie).

L’exposition met en avant la dimension plastique et picturale de l’œuvre du cinéaste, à l’aide de ses archives, de ses propres dessins (et leurs agrandissements photographiques), également de toiles des peintres qui l’ont, ou auraient pu, l’inspirer.
En fin de parcours, le lien se fait avec l’art contemporain à travers des vidéo d’artistes comme Peter Welz, Philippe Parreno ou Louidgi Beltrame.

Pour Dominique Païni, commissaire de l’exposition, Antonioni est LE fondateur du cinéma contemporain d’aujourd’hui.

« Antonioni est le cinéaste ayant appartenu à la génération de l’après-guerre qui répond aux questions essentielles que vit et se pose l’humanité de ces débuts de XXIe siècle (...), l’incompréhension désemparée des peuples devant l’évolution chaotique des sociétés.

Ces récits ancrés dans l’Italie des années 60, conduisent vers les ruptures idéologiques et morales mondialisées des années 70, qu’Antonioni sait traduire, de manière exceptionnelle, dans des mises en scène qui firent de lui le cinéaste de la jeunesse, de la contemporanéité et de la mode. »
D. Païni


L’éclipse (1962)


Le désert rouge (1964)

En logo : générique de Blow-Up (1966)


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