Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Décor : révisez vos classiques (1)

A voir, à lire, à écouter | 09/08/2013

FESTIVAL BILLY WILDER. DÉCORS D’ALEXANDRE TRAUNER
En salles à partir du 7 août.

Ce mois d’août, chaque semaine ressort un film du tandem Billy Wilder/Alexandre Trauner, tourné dans les années 60 et 70. Alors que s’effondre le système des grands studios et que le « Nouvel Hollywood » prend progressivement le pouvoir, Wilder continue de creuser son sillon de comédie satirique où fusent les répliques féroces, lancées à 100 à l’heure par quelques grands noms experts en la matière : Jack Lemmon, James Cagney, Shirley McLaine...
De cette dernière période wilderienne, voici quelques classiques et autres pépites à (re) découvrir.

Trauner est alors le décorateur attitré du réalisateur. Son goût du détail qui frise la parodie s’accorde à merveille avec l’humour cynique de Wilder, comme lui issu d’Europe centrale et ayant connu l’exil.
Trauner ne signe pourtant pas les décors de The front page. Retenu sur un autre projet, il passe le relais au vétéran hollywoodien Henry Bumstead, auteur des décors de Vertigo, L’arnaque et de tous les Eastwood entre Impitoyable et Lettres d’Iwo Jima.

Le 7 août
SPECIAL PREMIERE (THE FRONT PAGE), 1975.
La rédaction d’un journal dans le Chicago des années 20, avec Jack Lemmon et Walter Matthau en journalistes chassant frénétiquement le scoop.

Le 14 août
ONE, TWO, THREE 1960.
Dans le Berlin de la guerre froide, un capitaliste américain essaye d’introduire le Coca-cola derrière le rideau de fer. Tourné sur place et aux légendaires studios Bavaria (Munich), en activité depuis 1919.

Le 21 août
FEDORA (1978).
Egalement tournée aux studios Bavaria, une variation amère sur Sunset Boulevard et le miroir aux alouettes hollywoodien.

IRMA LA DOUCE (1963).
Un flic naïf tombe dans les filets d’une prostituée. Le quartier des Halles avec son marché, ses bitrots, ses hôtels de passe…recréés dans les studios californiens. Les anciens pavillons Baltard apparaissent dans quelques plans larges au début du film.


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