Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Robert Lepage au Festival d’Automne

A voir, à lire, à écouter | 05/09/2015

ROBERT LEPAGE
887

Théâtre de la Ville 75004 Paris
Du 9 au 17 septembre

Robert Lepage fait son « Je me souviens ». Seul en scène, il se remémore son enfance, au 887 rue Murray à Montréal, et le Québec des années 1960.
Sur une tournette, le décor d’immeuble se métamorphose et dévoile tour à tour les espaces intimes de son passé, tandis qu’au dehors, explosent les premières bombes du Front de libération du Québec.


887 Conception, mise en scène et interprétation de Robert Lepage.

« La topographie scénique est autant mentale que géographique, on entre dans ce bâtiment par la fenêtre, à la dérobée, comme on entrerait par effraction dans le cerveau d’un homme.. (...) Robert Lepage est un conteur passe-muraille qui s’adresse aussi à ce métier de comédien dont la mémoire est la pierre angulaire »
(Dossier de presse)

Pourquoi est-ce aussi vital aujourd’hui de faire revivre cette période du Québec ?
RL : Sur les plaques d’immatriculation des voitures au Québec il est écrit : “Je me souviens”. Quand vous interrogez autour de vous sur l’origine de ce slogan, rares sont ceux qui peuvent répondre.
Or, c’est tiré d’un poème écrit au tournant du siècle qui dit : “Je me souviens d’être né sous le lys – sous les Français – et de croître sous la rose”, donc je me développe et m’épanouis sous le régime anglais. (...)
J’insiste là-dessus parce qu’aujourd’hui quand on débat d’une option souverainiste ou fédéraliste, donc quand on parle politique – surtout avec les nouveaux arrivants et les jeunes – comment faire si on n’a pas de mémoire vive de ça et de ce qui s’est passé dans les années 1960 ?

Ce n’est donc pas seulement pour vous-même, pour votre propre mémoire, que vous revenez sur l’époque, mais aussi pour la mémoire collective du Québec ?
RL Le débat actuel vient en écho à celui des années 1960. Les grandes luttes du Québec ressemblaient alors à ce qui se passait en Europe où commençait la décolonisation, avec ces pays qui essayaient de s’affranchir du joug impérialiste. Dans 887, j’essaie de ramener ça, mais vu à travers les yeux d’un enfant.

Extrait d’un entretien de Robert Lepage par Jean-Louis Perrier


Lire aussi les autres actualités pour A voir, à lire, à écouter

 

Photo : à travers Kolkata

A voir, à lire, à écouter | 20/05/2015

PATRICK FAIGENBAUM KOLKATA/CALCUTTA Fondation Henri Cartier-Bresson 75014 Paris Jusqu’au 26 juillet Le titre de l’exposition renvoie aux (...) Lire la suite

Les techniques du cinéma

A voir, à lire, à écouter | 17/05/2015

APRES LE CINEMASCOPE... CONFERENCE DU CONSERVATOIRE DES TECHNIQUES Cinémathèque française 75012 Paris Vendredi 22 mai à 14h30 Dans Le Mépris, le (...) Lire la suite

L’art du dessin

A voir, à lire, à écouter | 14/05/2015

LES CAHIERS DESSINÉS Exposition à La Halle Saint Pierre 75018 Paris Jusqu’au 14 août Les Cahiers dessinés ont 10 ans, une maison d’édition (...) Lire la suite

Chaplin, Ford, Spielberg pour piano ou orchestre

A voir, à lire, à écouter | 12/05/2015

CINÉ-CONCERTS Institut Lumière et Auditorium de Lyon 69352 Lyon La suite du programme de Ciné-concerts de l’Institut Lumière. 19 mai à 19h (...) Lire la suite

Art contemporain : dénicher la relève

A voir, à lire, à écouter | 11/05/2015

60ème SALON DE MONTROUGE Centre Culturel Le Beffroi 92120 Montrouge Jusqu’au 3 juin 2015 La plus grande vitrine pour les jeunes artistes encore (...) Lire la suite

1 | ... | 131 | 132 | 133 | 134 | 135 | 136 | 137 | 138 | 139 | ... | 212

ADC

Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Siège : ADC ℅ CST 22/24, avenue de Saint-Ouen 75018 PARIS

Mentions légales

© ADCINE tous droits réservés

Design: Porte-voix.com  Benoit Godde / Réalisation : Akilia.net