MAPPLETHORPE

Un documentaire de
FENTON BAILEY et RANDY BARBATO
1h40, Etats-Unis/Allemagne, 2016

Au cinéma à partir du 21 décembre

Présenté dans plusieurs festivals, Mapplethorpe arrive sur les écrans, un passionnant documentaire qui ne cache rien du talent ou de la personnalité du photographe, aussi sulfureux qu’ambitieux et carriériste, ni de la crudité de certains clichés pornographiques (ou jugés comme tels).

Obsédé par le corps et le sexe masculin, Robert Mapplethorpe (1946-1989) l’était aussi par la composition rigoureuse à l’intérieur du cadre, l’effet du noir et blanc sur la peau, et savait transformer en sculptures aussi bien les corps et les visages que les fleurs.
On revoit la série des fleurs en couleurs, les portraits de personnalités et les célèbres nus masculins, et on replonge dans la bouillonnante vie artistique de New-York, de l’underground des années 1970 à l’explosion du marché de la photographie.

Ken Moody, Robert Mapplethorpe, 1984

Photo Robert Mapplethorpe

Lilies, Robert Mapplethorpe

Le film se clôt avec l’extraordinaire photo où surgit du noir son visage, atteint par le SIDA, et sa main tenant une canne surmontée d’un minuscule crâne. Effet de sidération garanti.

«Un portrait de Mapplethorpe (…) dont la vie était encore plus scandaleuse que ses photographies. Sa famille, ses amis, ses amants parlent de lui et de son intimité, dans une série d’interviews et d’archives inédites, rendues publiques pour la toute première fois.
Par son talent, Robert Mapplethorpe a permis à la photographie de trouver sa place au sein de l’art contemporain, grâce à des œuvres qui, au-delà de la disparition de cet artiste visionnaire et audacieux, toujours continuent à faire débat.»
http://www.happinessdistribution.com/catalogue/273-mapplethorpe-look-at-the-pictures

En vignette : Autoportrait, Happiness Distribution