Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Ce qu’une oeuvre peut faire et ce qu’on peut en faire

A voir, à lire, à écouter | 28/04/2014

FRANZ ERHARD WALTHER :
THE BODY DECIDES

Weils, Centre d’art contemporain
1190 Bruxelles
Jusqu’au 11 mai 2014.

Au Wiels, monument moderniste du paysage bruxellois, les œuvres de Franz Erhard Walther ne se regardent pas avec les yeux mais avec le corps !
L’artiste allemand imagine des formes en textiles que l’on porte ou manipule... et deviennent tour à tour vêtement, matelas, abri, couvre-chef, camisole...

Loin d’œuvres inertes fixées au mur ou sur un piédestal, ces « sculptures » en tissu soigneusement pliées prennent vie dans l’espace, et jamais de la même façon, grâce au visiteur qui, joueur et un peu téméraire, se voit improviser une performance (encouragé par l’artiste lui-même ou des animateurs).

« Walther transforme la notion d’objet et de perception, et ce, à travers le dessin, la peinture, la sculpture de tissus, des formes participatives. Son usage original de formes en tissu – une technique élaborée dès ses études artistiques dans les années 60 – et son esthétique de l’action invitent le visiteur à une interaction stimulante, tant avec la sculpture qu’avec l’institution ».
http://www.wiels.org/fr/exhibitions/551/Franz-Erhard-Walther

Ancienne salle de brassage de bière, Le Wiels se dresse pas loin de la gare du Midi à Bruxelles et ce mastodonte signé Adrien Blomme, célèbre architecte belge des années 1930, vaut vraiment le détour.
On y brassa la bière Wiel’s jusqu’à la fermeture de l’usine en 1988. Le sort du bâtiment devint alors plus qu’incertain, puis finalement, après deux ans de travaux de réhabilitation par l’agence Art & Build, un Centre d’art contemporain ouvrit ses portes en 2007.

La façade a gardé son aspect d’origine et le hall trois des grandes cuves en cuivre entourées de carreaux de céramique.
Le béton brut règne aussi aux étages, avec des plateaux nus pour accueillir les expositions et un spectaculaire vide central autour d’un étroit escalier, âmes sensibles au vertige s’abstenir...

© 2014 Sven Laurent - Let me shoot for you.


Lire aussi les autres actualités pour A voir, à lire, à écouter

 

Un jour, un décor #35

A voir, à lire, à écouter | 20/04/2020

BELLE DE JOUR de Luis Buñuel (1966) Voilages et doubles rideaux, tissus de velours à frange, tapis anciens sur moquette, abat-jours en cuir, (...) Lire la suite

Un jour, un décor #34

A voir, à lire, à écouter | 18/04/2020

L’ÉCLIPSE / L’ECLISSE de Michelangelo Antonioni (1962) A Rome, un appartement confortable dans un quartier récent. Quelques meubles de style, des (...) Lire la suite

Un jour, un décor #33

A voir, à lire, à écouter | 18/04/2020

HUGO CABRET / HUGO de Martin Scorsese (2011) Cherchez l’erreur ! Dans le Paris des années 30 qu’ils recréent par la magie du numérique, Scorsese et (...) Lire la suite

Un jour, un décor #32

A voir, à lire, à écouter | 17/04/2020

LES AMANTS DU PONT-NEUF de Leos Carax (1991) En décembre 2018, le ciné-club de l’ADC présentait Les Amants du Pont-Neuf devant une salle pleine où (...) Lire la suite

Un jour, un décor #31

A voir, à lire, à écouter | 16/04/2020

LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT de Jacques Demy (1966) Pour Olivier Meidinger (ADC), le film du jour est Les Demoiselles de Rochefort. « Le film (...) Lire la suite

1 | ... | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | ... | 212

ADC

Association des décoratrices et décorateurs de cinéma

Siège : ADC ℅ CST 22/24, avenue de Saint-Ouen 75018 PARIS

Mentions légales

© ADCINE tous droits réservés

Design: Porte-voix.com  Benoit Godde / Réalisation : Akilia.net