LES PAPESSES
Collection Lambert et Palais des Papes
Avignon 84000, jusqu’au 11 novembre.

VUES D’EN HAUT
Centre Pompidou-Metz
Metz 57020, jusqu’au 7 octobre.

D’un côté le charme des monuments historiques, le soleil d’Avignon et 5 femmes artistes du XX et XXIème siècle. De l’autre, un geste d’architecture contemporaine dans une ville de Lorraine et une exploration originale de l’histoire de l’art, vue d’en haut, aussi bien du balcon que du ciel.

Les papesses ne sont autres que Camille Claudel, Louise Bourgeois, Kiki Smith, Jana Strebak et Berlinde de Bruyckere, ainsi appelées en référence à la légende médiévale d’une femme devenu pape. En réalité, il s’agit d’un prétexte pour présenter le travail de ces cinq sculpteurs, peintres, plasticiennes, « papesses » à leur manière de l’art moderne et contemporain.

« Elles tissent ensemble des liens esthétiques et thématiques : la filiation père/mère/enfant, chère à Camille Claudel, Louise Bourgeois ou Kiki Smith, le corps en métamorphose, l’alchimie médiévale reliant les êtres et les planètes...
Toutes les cinq reprennent la tradition de la sculpture, souvent réputée pour être la plus difficile des pratiques, qu’elles soient traditionnelles -marbre, terre cuite, plâtres, bronze, cire - ou contemporaines - tissus cousus, verre, céramique, papier mâché...»
(Source http://www.lespapesses.com/pages/projet.htm)

Les œuvres se déploient à travers tout l’hôtel particulier (du XVIIIème) qui abrite la Collection Lambert, et dans les salles du Palais des Papes pour les plus monumentales.

Vues d’en haut, c’est un nouveau point de vue « plongeant » sur l’histoire de l’art, un regard sous influence de la photo aérienne, depuis les premiers clichés pris d’un ballon au milieu du XIXe siècle jusqu’aux récentes images de Google earth.

Comment ce renversement de perspective (la fin de la vue unique à hauteur d’yeux), a modifié notre perception du monde et marqué les peintres, photographes, cinéastes… des impressionnistes aux cubistes, des drippings de Pollock aux artistes du Land Art.

« L’exposition se déploie en huit sections thématiques – basculement, planimétrie, extension, distanciation, domination, topographie, urbanisation, supervision – qui s’inscrivent dans la chronologie des temps modernes, ponctuée par la Première et la Seconde Guerres mondiales. Une scénographie inédite fait évoluer le visiteur dans le temps comme dans l’espace : au fil du parcours, la vision s’élève, du balcon au satellite ».
(Source http://www.centrepompidou-metz.fr/vues-d-en-haut)